Bien préparer la cession de son cabinet dentaire
Vous souhaitez bientôt céder votre cabinet dentaire, mais vous ne savez pas par quoi commencer ? On vous explique toutes les étapes d’une cessation de cabinet dentaire ici.
Pour commencer, il va falloir bien estimer la valeur de votre cabinet. On compte deux éléments importants : les éléments corporels et les éléments incorporels. Les éléments corporels, ce sont l’ensemble du matériel que vous laisserez à disposition du prochain dentiste : les fauteuils, les bureaux, rangements etc…
Vous devrez tenir compte de leur date d’achat, de leur état général, de leur valeur d’occasion etc…
Quant aux éléments incorporels, cela se rapporte à la valeur de la patientèle que vous laisserez derrière vous. En général, on estime la patientèle à 50% du chiffre d’affaires moyen des 3 dernières années. En tant que cédant, vous devrez présenter votre patientèle à votre acquéreur. Pour cela, plusieurs possibilités : vous pouvez décider d’une période de travail conjoint durant laquelle vous verrez la plupart de vos patients, ou vous pouvez décider d’une période de remplacement pour que l’acquéreur puisse rencontrer ces derniers.
La valeur de votre bien dépendra aussi de la forme juridique de votre cabinet. En effet, si votre société est une SCM, la valeur des parts est égale à la valeur des biens apportés à la société. En ce qui concerne les SCP, la valeur des parts est égale à la part de patientèle du professionnel à laquelle on ajoute les droits détenus en propre. Enfin, pour une SEL, la valeur des parts est égale à la différence entre la valeur du fonds et le passif social.
Comme il est difficile de juger parfaitement de la valeur d’un cabinet dentaire, il est vivement conseillé de faire appel à un expert-comptable pour faire estimer votre bien.
Une fois toutes ces questions réglées, il faudra rédiger le contrat de cession entre vous et l’acquéreur.
En parallèle, en tant que cédant, vous aurez quelques obligations à remplir : informer votre patientèle du changement de praticien, lui remettre votre fichier patient, présenter votre successeur à votre réseau professionnel, lui remettre le droit au bail, mettre à disposition le matériel du cabinet, respecter la clause de non-concurrence, et prévenir la CPAM et votre CDOI.